Stylo-S

just some thoughts, in english and in french. (with lots of typos, barely any punctuation and grammar errors)

Puis-je écrire ? Puis-je dire, parler. M'exprimer, exprimer. Communiquer. ? Pas de réponse, je. Je J'écris. J'ai parlé. Mais quoi. ? Que.. Les mots. Des mots. Mes mots ? Tes mots. Résonnent. Avant d'être dit, lu ou écris ils ne sont pas. Qu'est ce que c'est, alors ? Qu'est ce que j’entends, et qu'est ce que je vois ? Avant d'être dit, avant d'être écris. Rien. Absolument Rien. Mais pourtant quelque chose. Qui n'est pas réel, mais qui est ? La pensée. Qu'est ce que c'est ? Je suis confus. Ça ressemble à des mots. Pourtant les mots, je ne les ai pas pour la décrire. Avant. Avant. Avant. Un murmure, Un bourdonnement. Pourtant je n'entends pas. Une couleur, une forme. Pourtant je ne vois pas. Comment ? Comment ? Comme ça. Oui exactement comme ça, là, juste là. C'est ça. Exactement ça. Je sais, tu sais. Pourtant je n'ai rien pour savoir que tu sais. Et toi tu n'as rien pour savoir ce que je sais. Mais c'est là, juste là, c'est clair, même sans les mots. Même au delà du réel.

im bored. im bored. im bored. but still, i do not wanna work. but if i did, time will pass more quickly, and there would be less time for being. wow, time really is about sensation. if it feels quicker then it is, if it feels slower then it is. the way we measure it is not appropriate. what are hours, minutes, seconds, days or whatever, if it constently feels different?

Something is burning. I don’t know what, but something is burning. I feel it, sometimes i see it. But not enough to see what it is. Just pieces of it comes to my mind and disappear in a second. I try to keep it for longer, but it can’t help but fade away. I keep remembering until I give up. Remembering what, it’s not a memory, more like a vision. Something I’ve never seen in this reality, but still it’s there.

The most important things in a house are the windows. The most valuable thing is its door.

Lorsque l’on est immobile le temps s’arrête-il ? Il me semble juste de dire que si le temps s’arrête, il n’y ai plus de mouvement. La relation entre le temps et l’espace est en effet la vitesse, la cinétique, et alors qu’en est-il de l’espace ? Est-il donc lui aussi dépendant du temps ?

Consentement dans la moralité. La liberté s’arrête là où celle des autres commencent.

« Je ne sais pas si le monde s’est soudain resserré ou si c’est moi qui mets entre les sons et les formes une unité si forte : je ne puis pas concevoir que rien de ce qui m’entoure soit autre qu’il n’est. »

Aventure = irréversibilité du temps

Les choses se reflètent dans nos yeux mais restent où elles sont. Ne jamais prendre un billet de retour.

Comment appartenir au monde ? Celui -ci nous appartient, mais de lui je me sens dissociée.

I am free in my mold. Il n’y a rien de plus vrai, mais la possibilité de la liberté en dehors de ce moule est à l’origine de toutes les peurs. Dans ce moule je suis libre et frustrée mais au confort, à l’extérieur je suis le fluide que je suis à l’intérieur mais les possibilités sont illimitées. Comment peut-on définir les limites avant même de comprendre l’infini ?

Les fils apparaissent dans l’air et disparaissent au contact du sol tout aussi tôt. Est-ce le temps qui les fait disparaître ? Où bien est-ce le sol comme position finale.

La première chose qu’elles firent en pénétrant dans la salle où je venais de m’assoir, prendre des photos des lumières. La lumière en photo, ce ne sont que les couleurs qu’elles ont stoppées. « Oh, on dirait que ça change », quelques photos de plus, le changement immortalisé, renié, puis les bruits de pas sur le parquet me laissant dans la solitude. Moment où j’écris ces mots. Les visiteurs entrent et sortent, je reste statique, enveloppée par les lumières rouges, bleues, blanches, vertes, jaunes. Elles m’aveuglent puis ferment mes yeux. Le sol, les murs changent de couleurs, et moi-même. Je remarque qu’il de cadrans luminaires, à défaut d’être solaires. Le temps digital s’épuise près de ceux-ci. Ou bien s’étend-il ? Les chiffres varient aléatoirement me semble-t-il. Les rythmes, pourtant, différents. L’espace s’ouvre sur des centaines de lumières flottantes et statiques, tout comme les visiteurs. La lumière se déplace dans un seul sens et une seule direction alors que tout semble immobile.

Temps, Espace et Lumière.

Nous sommes capables de mouvoir les points de lumières, mais nous choisissons de les éviter et rester immobiles. L’effort de la statique semble plus important que celui de la mobilité.

Temps, Espace, Lumière et Mouvement.

I really, really don't like you. Your smile, your eyes, is all i see when I close my eyes. My eyes are yet open and I still see them. Your image seems to be printed in my skull, and I have no clue how to erase it. I do want to erase it. I want to forget those big brown eyes, and those lips, that pierced nose, that angular face, your chin, your little white bangs, your ears and the earings dangling from them. Could you just stop smiling ? As that smile disappears from my mind, I hate you more, I don't know you anymore. I only know your smile. I just want to forget all of you, just like I've forgotten so many people. I want to completely erase you. Then when we meet again, your eyes will be new and I might like them again, I might smile back at you, and I might feel everything that I forbid myself to feel. But that won't happen. I've forgotten about you for a little while actually, but you always come back in my darkest hours, and with it hope. Hope that I'm so good at shrieding, by myself. Only if I closed my eyes, I could see something else, someone else. But no, it is still you, and I hate you, as I hate seeing you.

I had a dream. It took place in Algeria, all my relatives were there. The world is ongoing an environmental crisis. The Government and all the media use the moon as their scapegoat. The moon is the reason for the crisis. And the world believes that, I don’t. The moon is my queen, the earth and us living on it need her. Still, to fix the crisis one must destroy the moon. Everyone is out to watch it happen, I am too, I am angry and scared, this is the end of the world, they send explosives to the moon and she just disappears, living us in the dark. It was a full moon. I am arrested, and am used to feed the government’s propaganda, before being executed. I don’t want to live on a moonless earth anyway. I’m not scared, I gave up.

Une rencontre violente dans une chambre sombre. La violence n’est pas visible dans l’obscurité. Le temps d’un flash on peut l’observer, sur un visage, dans un reflet. Dans la violence se cache l’espoir, c’est lui qui la nourrit, si il se montrait, si il partait, la violence en ferait de même. Personne n’allume la chambre, l’espoir reste caché, et la violence ne s’arrête pas.

Une créature ni homme ni femme, mi-homme mi-femme, émerge de l’obscurité d’une forêt humide. Elle s’approche de la vie, elle est la vie elle-même. Les morts la rejettent. Se rapprochant de plus en plus de la vie, d’elle-même, elle ne fait qu’un avec le vivant. Il n’y a maintenant plus rien d’autre que son existence, ce qui est mort n’est plus. La vie seule reste, plus de forêt sombre et humide, uniquement une lumière douce et légère.

F est impatiente, elle attend que S revienne à celui qu’il était. Elle sait mais ignore que S ne peut pas. Il a à jamais changé, et danser il ne peut plus. F attend toujours, elle se raccroche à des souvenirs irréels et cherche le moindre signe du passé révolu en S. Elle ne fait rien qu’attendre, elle n’aide pas, ne demande pas, n’agit pas, elle attend. Dans l’attente elle s’oublie, qui est-elle ? Elle n’est plus que ses souvenirs avec S, qui lui n’est plus, il est parti.

Je lève les yeux au ciel, et je me vois en tomber. La chute au ralenti ne me blesse pas. En face de moi, je suis, mais différente, je sais mais je ne sais pas. Nos regards se croisent et je disparais dans mon regard. Je veux remonter, mais ça y’est ,je suis piégée au sol. J’ai beau me débattre, je ne peux plus bouger. Les autres qui ne sont pas moi, qui ne sont pas tombés, peuvent bouger, ils se déplacent et avancent, ils changent ou ne changent pas mais ils ne sont pas piégés. Le monde lui avance, me montre toute son étendue, mais je ne bouge pas, parfois j’entrevois des pièges enfermant mes semblables. Je me retourne mais je ne suis plus là, où suis-je ? Soudain l’euphorie me prend et je sais que même si je reste ici, je suis ailleurs.

Frank vient d’avoir 7 ans, au moment où il souffla les bougies de son gâteau d’anniversaire, il l’a senti, ça y’est, il grandit. Il a 7 ans. Ses amis autour de lui semblent tous différent après cet instant. Pour lui il y’a un avant avoir souffler les bougies et un après. Mais cet avant est déjà en train de disparaître, qu’est ce que c’était d’avoir 6 ans ? Il ne sait plus. Tout ce qu’il voulait hier, il ne le veut plus aujourd’hui. Il a grandi, il a changé.

Je sais que c’est fini, la porte est ouverte en face de moi, il suffit que je la traverse et que je la ferme. En effet nous ne pouvons pas revenir en arrière, l’homme doit vivre dans la linéarité du temps. JE me lève et avance vers la porte, je le sens, je sens mon monde changer, je sens ma perception s’élever, lorsque j’aurai traversé la porte, je verrais de nouvelles choses en moi et en eux, suis-je prête ? Le froid à l’extérieur de la porte m’incite à rester là où je suis, bien au chaud. Mais je dois la traverser, j’en ai besoin pour voir, pour me voir, je ne puis rester aveugle dans la lumière je préfère voir dans l’obscurité. J’y suis, la porte se ferme, et j’ai froid, mais une chaleur émane de moi, elle s’étend doucement vers mon épiderme, et je deviens ma propre maison. Le dernier au revoir est déjà passé, et je suis seule, personne ne m’appelle, mais je suis là.

Le vent souffle dans mes cheveux, ça n’est pas agréable. It feels like dirt. Ce vent sent mauvais, je me sens sale, la pluie commence à tomber par petites gouttes, puis elle devient lourde. Lourde et sombre. Avancer devient de plus en plus difficile, j’étais en train de sauter, et maintenant impossible de lever ma jambe. Elle est engloutie par la vase qui se forme autour de moi.

my mom just asked me why i never ask for help. I didn't answer her. I never ask for help, because i can't, because i am alone. I remember who i was when i was maybe 14? walking around the mall, just bought a bag with money I stole. I remember telling myself that I will never ask anything from anyone, specially not from my family. I made this prommse to myself, that I regret so deeply now. I wont blame my young self, I blame me, who still makes the same decision, the same promise, over and over again. I am alone. I cant count on anybody. I can't ask anything from noone. That's why I take, and I take, I take everything that I can, even what I don't want. Without remorse, without appreciation, I just take. Everything that is given to me, I hold on to it, as it can soon not be mine. What I want, I could never ask for it. I do not know what I want, and I do not want what I get.

Remembering when I made this promise. Those teenage years were the loneliest. I was abondonned left and right. I had no family, no friends, noone to love. Just myself. Everyone I encountered was an enemy. So of course, I had to count only on myself. I was strong enough back then, life was not as hard back then. So I commited to this loneliness. It is only when becoming an adult that I

found in my note app, from 2 month ago

i don't enjoy any of that, I'm not interested in any of that. but if she wants me there, i'll be there, if she likes that, I'll enjoy it. i wanna be her, with her, know her. i guess i'm still in love, i'll always be. because i once was. just wanna breathe the same air, cliché right, see the same shit, hear the same sounds, share the experience. maybe i'll feel alive, i know i won't. i'd like to try though. i might fall out of love then, if as i keep trying, i still wont able to be as myself. then i'd know that i can stop loving her, that it was never her that i loved, but what she could have been to me.